Nice

Les faits les plus intéressants sur Nice

1. D’où vient le nom de la ville?

La première population connue à l’emplacement de Nice est apparue dès le IIIe siècle avant J.-C.

Il existe de nombreuses versions des scientifiques concernant l’origine du nom de la ville. La plupart s’accordent sur la théorie d’une origine grecque. Le premier nom de la ville – Nikaia – est identifié à la déesse grecque Nikaia (selon cette théorie, la ville a été construite à l’emplacement de la victoire des Grecs sur les Lygiens). Toutefois les désaccords persistent jusqu’à nos jours. Certains considèrent que c’était le nom d’une source d’eau douce au pied de la «Colline du château» (s’élevant aujourd’hui encore directement derrière la vieille ville), où s’arrêtaient les légions romaines pour se reposer. Plus tard, Nice a appartenu au compté de Provence, de Savoie, au royaume de Sardaigne, et au final, en 1860 Giuseppe Garibaldi donna par le Contrat de Turin, Nice à Napoléon III pour son aide dans la victoire contre l’Autriche et depuis ce moment Nice est toujours restée une ville française. Les habitants de Nice parlaient le niçois, l’un des divers dialectes du provençal. Jusqu’à aujourd’hui, dans la partie de la vieille ville, tous les noms des rues sont écrits en français et en niçois.

 

2. Les tout premiers touristes

Il appert que l’endroit même du Nice d’aujourd’hui, attirait déjà depuis des temps anciens l’attention des «touristes»! Les fouilles archéologiques réalisées sur la colline au-dessus du port de Nice ont révélé que les premiers touristes venaient à Nice il y a près de 400 000 ans, il s’agissait de néandertaliens qui venaient y chasser le mammouth.

 

3. Plages de galets

Les plages originales de Nice ont une origine naturelle des plus ordinaires: les galets lisses des embouchures du Var et du Paillon ont roulé dans les eaux douces et pendant des siècles ont été amenés sur la côte de Nice.

 

4. Traces de Rome

Au temps de l’empire romain, la vie se concentrait sur la colline derrière Nice dans le quartier de Cimiez (nom qui est également associé au village côtier de Simeïz (du grec «drapeau») en Crimée), qui est aujourd’hui considéré comme l’un des plus prestigieux de la ville. Nombreux sont ceux souhaitant louer, acheter des biens immobiliers sur la Côte d’Azur, et préfèrant aujourd’hui encore précisément ce quartier. Une fois sur les hauteurs des Jardins de Cimiez, il est possible de voir un ancien Colisée romain, les ruines d’un immense complexe de bains romains, des oliviers de 500 ans et un monastère en activité.

 

5. La Baie des Anges

La baie de Nice, selon l’une des légendes, tire son nom d’un miracle survenu au IIIe siècle. Une jeune habitante de Palestine fut arrêtée par les Romains pour sa foi chrétienne. Elle fut décapitée, et son corps mis sur un radeau en dérive sur la Méditerranée. Mais le radeau fut saisi par des anges qui l’envoyèrent sur les côtes de Nice où le corps arriva entier et sans blessures. En l’honneur de ce miracle, la baie fut nommée Baie des Anges, et la la jeune martyre Sainte Réparate devint la patronne de l’église dans le Vieux Nice. Selon une autre légende, les habitants appellent la Baie ainsi parce qu’avant il y avait des requins qui attaquaient les baigneurs.

 

6. La Carnaval: la carte de visite de Nice

Le Carnaval de Nice est apparu en accord avec l’Église. Tout habitant porteur d’un masque pouvait ridiculiser sans crainte ceux qui étaient au pouvoir; les participants n’en portant pas, au contraire, pouvaient fouetter avec un bas rempli de farine. Dans le Nice d’aujourd’hui, il existe un carnaval officiel pour lequel un budget conséquent est alloué, il y a aussi des carnavals d’amateurs, mais moins populaires. Chaque année, les organisateurs décident le thème auquel sera dédié le carnaval. Il est intéressant de remarquer que chaque année, durant la tenue du Carnaval il pleut à Nice, comme à Cannes en mai lors du Festival de Cannes!

 

7. La Jeanne d’Arc de Nice

En 1506 la ville de 3 000 habitants fut attaquée par une flottille franco-turque de vingt mille hommes. Après plusieurs semaines de siège, les assaillants tentèrent de nouveau de grimper sur les remparts (qui étaient situés sur la Colline du Château). Il restait très peu de soldats pour défendre la ville, mais parmi eux il y avait une lavandière, Catherine Séguran, qui escalada les remparts et tenta de chasser les assaillants à coup de battoir à linge. C’est incroyable, mais son coup tua l’un des assaillants, après quoi elle se saisit avec rage de son drapeau, leva sa jupe et fit un geste comme si elle s’essuyait avec le drapeau ennemi. Les assaillants furent humiliés, le lendemain l’armée démoralisée et à bout de forces se rendit et Nice fut sauvée. Depuis, Catherine Séguran est considérée comme le symbole de l’esprit du Nice libre, et dans toute la partie de la vieille ville les touristes peuvent voir des monuments dédiés à la courageuse lavandière, dont un trou de boulet de canon du siège se trouvant à l’angle des rue de Droit et de la Loge.

 

8. La chute de la citadelle sur la Colline du Château

Le château-fort de Nice tomba en 1706 grâce à Louis XIV qui par concours d’heureuses circonstances fut le premier conquérant: un tir de de canon passé dans trou du mur du rempart tomba par une petite lucarne dans la réserve des munitions. La puissante explosion souffla le mur de pierre, ouvrant un passage pour l’attaque. Louis XIV voulait avoir la certitude que le château ne serait plus jamais l’objet de combat, c’est pourquoi il a donné l’ordre de raser le château, la citadelle et les remparts. Un grand nombre de ces pierres fut par la suite utilisé pour la construction du quai des Anges.

 

9. La promenade des Anglais

La principal quai de Nice est la promenade des Anglais, elle tire son nom des riches touristes anglais qui l’ont construite pour relier leur quartier à la ville principale à côté de la Colline du Château. Par la suite elle fut aménagée pour la promenade en front de mer. Des célébrités mondiales s’y sont promenées: la reine Victoria, Winston Churchill et la danseuse Isadora Duncan qui eut la malchance d’être étouffée par une longue écharpe s’étant prise dans les roues d’une voiture, ici même, à Nice, juste devant l’hôtel Negresco.

La Côte d’Azur est également un havre de paix pour les grands artistes tels que Matisse, Chagall, Picasso, Renoir, Cocteau et Modigliani. Une fois venus ici, ils y restèrent pour toujours. Scott Fitzgerald venait ici pour l’hiver écrire ses romans, tout comme Somerset Maugham et le philosophe Friedrich Nietzsche. Le virtuose du violon, Paganini a créé ici ses compositions et y est décédé.

 

10. L’occupation

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, Nice fut deux fois occupée: la première fois par les italiens (qui étaient relativement pacifiques), la seconde fois par les allemands (qui le furent beaucoup moins). Durant la période de l’occupation allemande, Jean Moulin, héros de la Résistance française, louait à Nice un appartement rue de France. Outre toutes ses valeurs, il était un caricaturiste et artiste remarquable, au rez-de-chaussée de l’immeuble dans lequel il vivait il ouvrit une Galerie de peintures contemporaines.

 

11. Le quai des États-Unis

Les forces alliées ont aidé à libérer la France depuis les côte de Normandie, mais également ici, dans le sud de la France où les troupes ont débarqué à Saint-Raphaël et à La-Napoule non loin de Cannes. En mémoire de cet événement, la partie supérieure de la promenade des Anglais a été baptisée «Quai des États-Unis», avec une entrée arquée dans la vieille ville rendant hommage aux États-Unis d’Amérique. Toutefois, Nice s’est libérée par une grand soulèvement de résistants.

Dans les années 1970-80, le maire clairvoyant Jacques Médecin a restructuré activement Nice. Mais la clairvoyance n’était pas son seul trait de caractère. Descendant d’une dynastie noble (son père, Jean Médecin fut maire de la ville, il était aimé de tous les habitants, 40 ans avant lui), Jacques Médecin a restauré Nice et elle remporta le titre honorable de capitale de la Côte d’Azur. Mais par la suite, il déroba toute la trésorerie de la ville et s’enfuit avec sa femme en Uruguay où il mourut d’un cancer dans les années 1990.